LA  THÉRAPIE  PAR  LE  SON

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Ecoute et Difficultés d'Apprentissage

 

 

La Dyslexie :

un grain de sable dans l’oreille

 

« C’est un fainéant, il n’arrive à rien ! » « La maîtresse est une gourde ! » « L’école est incapable ! » « L’enseignement et la méthode sont nuls ! » Quelques années plus tard, l’enfant se retrouve en classe de soutien, avec séances de psychothérapie, orthophonie, leçons particulières dont on lui reproche vertement le prix. Il se renferme sur lui-même, devient parfois agressif, déprime, cela peut même aller jusqu’au suicide. Son avenir est totalement bouché : il est incapable de faire des études et donc de se faire sa place dans un monde du travail où sans diplôme, on n’est rien. Il devient un exclu, un marginal.

 

Un tableau un peu extrême, noir et qui malheureusement reflète la réalité des réactions de l’entourage d’un dyslexique ou du dyslexique lui-même. Comme pour beaucoup de maladies, les médecins qui ne connaissent pas de drogue soignant la dyslexie ne feront rien et ne chercheront pas plus loin.

 

LA DYSLEXIE EST UNE MALADIE

ET ELLE SE SOIGNE

 

« Depuis plus de 40 ans, je soigne des enfants en difficulté scolaire. Aujourd’hui ma réussite dans le traitement de la dyslexie dépasse les 90%. » écrivait le Docteur Tomatis dans son livre « Trouble Scolaire «  publié en 1990.

 

D’où vient la dyslexie ?

 

Le Docteur Tomatis a constaté que 80% de ces enfants en échec scolaire avaient des blocages et des troubles d’ordre auditif.

 

Trouble auditif ne veut pas forcément dire que l’enfant est sourd. Son audiogramme classique peut être parfait. Pour expliquer mieux cette situation, imaginez-vous plongé dans une foule au Japon. Vous entendrez parfaitement des tas de sons, des gens parler autour de vous, mais vous ne les comprendrez pas. Si vous êtes depuis quelques mois au Japon, vous saisirez un mot de temps en temps mais le sens de la phrase vous échappera. Vous n’êtes absolument pas sourd, vous n’êtes pas idiot, mais à force de ne rien comprendre vous vous sentez bête, vous finirez même par devenir agressif…. Par devenir comme un dyslexique.

 

Alors remettons un peu les pendules à l’heure :

v     L’enfant dyslexique n’est pas moins intelligent que les autres.

v     Il n’est pas fainéant au contraire.

v     Il fait souvent des efforts démesurés pour n’arriver à rien.

v     Il déploie souvent des trésors d’imagination et d’habileté pour compenser.

v     Et à la fin il a le droit d’être découragé, de baisser les bras et de déprimer.

 

Cet enfant est devant une porte fermée contre laquelle il se bat, cherchant par tous les moyens à l’ouvrir. A lieu de reconnaître ses efforts, tout le monde lui tombe dessus : la famille désespérée par ses notes, la maîtresse qui n’a pas compris (et qui est parfois débordée par ses 30 galopins), les camarades qui se moquent de lui. Il devient agressif, et se referme comme une huître. Il va devenir paresseux car « à quoi bon, je suis un imbécile ! ». C’est la phrase que m’a dite mon fils en deuxième trimestre de CP, d’une petite voix calme, terne. « Imbécile », tel était le prénom que lui donnait la maîtresse, repris en chœur par les petits camarades de classe. A l’époque je ne connaissais pas la thérapie par le son.

 

L’enfant en situation d’échec scolaire a des tas de choses à dire mais vous remarquerez qu’il n’arrive pas à les dire. Ses phrases sont mal formées, incohérentes, les mots se bousculent. Il ne sait pas lire ou lit mal, sans comprendre, en intervertissant des syllabes, des lettres. Tout cela montre que dans son développement, l’enfant a raté une étape, et la dyslexie, puis l’échec scolaire (on ne peut pas apprendre dans un livre des choses qu’on ne peut pas lire et comprendre, et encore moins les écrire), n’est que la manifestation de ce « bug », pour reprendre un mot informatique passé à la mode.

 

Rater une étape signifie que dans le développement de son système auditif il y a eu un problème. Ce problème peut être médical (otites à répétition qui peuvent supprimer les fréquences de la conversation) ou psychologique (divorce, décès dans la famille, déménagement, mise en nourrice sans précaution et vécu comme un abandon).

 

En regardant les fautes d’orthographe, il est possible de voir qu’elles sont les fréquences qui manquent à l’enfant. Par exemple il confond le son « ke » et le « gue » = il a une défaillance dans les 600 Hz. La phrase « Guy qui rit et Guy qui pleure » sera entendue « Ki qui rit et Ki qui pleure » et comprise et écrite « Kiki rit et Kiki pleure » (exemple donné par le Dr. Tomatis dans son livre « Les Troubles Scolaires »). Si on met un casque d’écoute qui supprime cette plage de fréquences à un adulte qui écrit parfaitement bien, il fera les mêmes fautes d’orthographe.

 

 

L'alimentation

           Le Dr. Natasha Campbell a écrit tout un livre sur le lien entre l'alimentation (additifs), les carences nutritionnelles (alimentation industrielle qui manque de nutriments et de minéraux), le système digestif (flore intestinale et intestin poreux) et le mauvais fonctionnement du système neurologique. Pour faire simple, un mauvais état de l'intestin influe directement sur  notre comportement en laissant passer des toxines qui s'attaquent à notre système nerveux. Elle s'est penchée sur la question en raison de son fils autiste. Elle a trouvé des solutions et ce fils autiste est actuellement diplômé d'université. C'est elle qui a créé les probiotiques dont je parle dans la page "nutriments".

Pour en savoir plus: "Le syndrome enteropsychologique", Dr. Natasha Campbell; "Nutrition et bien-être mental", Dr. Veronica Van Der Spek.

          Les enfants en difficultés scolaires présentent souvent une déficience en acides gras essentiels (omega 3).
            Les complémenter, c'est bien mais il faut aussi progressivement changer le mode d'alimentation car ce n'est pas la peine de prendre des bons compléments alimentaires si vous mangez de la junk food. Un changement alimentaire doit être progressif sinon il sera très mal vécu (environ 2 ans si vous ne faisiez vraiment pas attention à ce que vous mangiez).  Ce sera l'occasion de faire des prouesses d'imagination culinaire pour la faire passer... avec des explications.

 

Lire – et écrire – avec ses oreilles

 

L’enfant a donc des « trous » dans ses fréquences auditives. Il y a des sons qu’il n’entend pas ou des différences de son qu’il ne perçoit pas. Or « on lit avec ses oreilles ». La lecture c’est l’association d’un son et d’un signe écrit. Pour l’enfant dyslexique, un même son a plusieurs représentations : que et gue, p et b, n et m, fe et ve, … Il va donc lire et écrire l’une ou l’autre, au petit bonheur la chance. S’il est intelligent et opiniâtre, il va faire un jeu de piste pour essayer de comprendre duquel il s’agit –entre faire et vers, par et bar. Il va s’y épuiser.

 

Lire avec ses oreilles mais aussi avec ses yeux : il y a toute une synchronicité entre les deux actions. L’œil va reconnaître un signe et va envoyer à la cochlée un son mémorisé qui va être émis par le pharynx. Là aussi il peut y avoir un « bug », un décalage entre les deux. L’œil va trop vite, le son qui sort est celui de la deuxième lettre au lieu de la première – drenier au lieu de dernier – de la deuxième syllabe au lieu de la première, alors on repart en arrière et on dit « cocholat » au lieu de « chocolat ». L’enfant bafouille, se sent ridicule. La bande son est décalée par rapport au film !

 

L’écriture va avoir exactement les mêmes problèmes : transcription d’un son par un signe, d’un son mélangé à d’autres. Mais à cela va s’ajouter un problème de micro-motricité. L’enfant n’arrive pas à tenir son crayon convenablement, à former ses lettres de façon harmonieuse : le vestibule de l’oreille interne assume mal son rôle de coordinateur des mouvements. Il se trompe entre le p, le b et le d. Ses devoirs sont mal présentés, avec des ratures, pas finis car le pauvre se demande à chaque lettre « Est-ce la bonne ? ».

 

 

La latéralité

 

La synchronocité des yeux et des oreilles, la micro-motricité sont liés à une mauvaise latéralisation de l’enfant. Jusqu’à ce qu’il parle, l’enfant est ambidextre : il se servira aussi bien de sa main droite que de sa main gauche. C’est au moment de l’apprentissage du langage qu’il va commencer à se latéraliser et à devenir droitier. Le cerveau gauche reçoit les informations et envoie les ordres ; le cerveau droit vérifie si l’opération s’est bien déroulée. C’est le cerveau gauche qui abrite les centres de l’audition et du langage, et c’est au moment de l’apprentissage du langage (grâce à l’audition) que chaque cerveau devient plus spécifique. Si les deux hémisphères font deux choses en même temps, il va y avoir des parasites, des brouillages, des court-circuits.

 

 L’audition et le langage (cerveau gauche) sont donc connectés à l’oreille droite. Si cette oreille n’est pas « directrice » il s’ensuit un temps de réaction plus long entre œil, son et voix, des décalages qui s’ajoutent aux problèmes d’audition. Le temps de réaction des gauchers à l’écoute est multiplié par 100, parfois même 200, passant de 0,019 seconde à 2 secondes. Ils ont déjà perdu une partie de l’information ! Cela ne veut pas dire qu’il faut les obliger à écrire avec la main droite d’une façon sauvage et traumatisante.

 

 

La dyslexie et la Thérapie par le Son

 

La thérapie va redonner à l’oreille droite son rôle d’oreille directrice.

Par la gymnastique provoquée par les hautes fréquences, ses muscles vont retrouver leur tonicité et le vestibule assurera une meilleure coordination des mouvements et de l’écriture et du duo œil / oreille.

La totalité du spectre des fréquences va être restaurée et l’enfant va pouvoir faire la différence entre les sons et les associer au bon graphème.

Sa déprime latente va disparaître.

Sa mémoire va s’améliorer car la Thérapie par le Son augmente la production de neuro-transmetteurs. Les neurones « flashent » plus et mieux.

Au bout de quelques semaines pour les uns, de quelques mois pour les autres, il va commencer à récupérer ses moyens, de bonnes notes et il vous dira les yeux pleins de soleil : « Mais alors, maman, je ne suis pas un imbécile ? »

 

Il obtiendra un meilleur niveau très rapidement car il a intégré à coup de « copie-moi 100 fois cette règle de grammaire ! » toutes les bases qu’il pourra enfin mettre en application. Il n’y a pas que la lecture et l’orthographe qui s’en trouveront améliorés, mais aussi les mathématiques et toutes les autres matières.

 

Il est bien évident que plus on commence tôt, plus les progrès sont rapides. Un enfant dyslexique à Noël en CP peut terminer son année scolaire au même niveau que les autres s’il commence sa thérapie en janvier. Si la dyslexie est due à des problèmes psychologiques, il faut le faire accompagner par un pédopsychiatre.

 

 

Utilisation de la Thérapie pour la dyslexie

 

La Thérapie devra être utilisée un minimum d’une demi-heure par jour pour commencer, ne devra pas être ressentie comme une contrainte horrible par l’enfant. L’écoute pendant qu’il fait ses devoirs et apprend ses leçons – à voix haute – semble la meilleure période. L’enfant peut écouter plus, cela ne pose pas de problème. Le soir pendant que papa ou maman lui lit une histoire est également un bon moment. Deux à trois fois par semaine, faire une séance « gueuloir » : l’enfant lit un texte quelconque, à voix haute, très haute, il gueule son texte, la main droite devant la bouche (mais ne la fermant pas) tout en écoutant la thérapie. Si l'école et la maîtresse sont d'accord, l'enfant peut aussi écouter en classe.

La Kinésiologie pour les enfants permet aussi, sous forme de mouvements ressemblant à une gymnastique amusante, d'améliorer encore la synchronicité et les échanges entre cerveau droit et cerveau gauche.

 

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Expérience canadienne sur le traitement de la dyslexie par la Méthode Tomatis

 

Un grand laboratoire (MDS) a décidé de mettre en place un centre de traitement à grande échelle pour les enfants dyslexiques. Ce centre, ouvert à Toronto, était capable de traiter 850 enfants en même temps, sous écoute du programme Tomatis. Les enfants ont subi tous les tests avant, pendant et après l’expérience pour mesurer les progrès réalisés. Les points testés étaient :

v     Qualité de la structure de la phrase

v     Lecture

v     Richesse du vocabulaire

v     Écriture

v     Orthographe

v     Mémoire

v     Concentration

Selon des paramètres bien déterminés.

 

Résultat :

97% des enfants avaient progressé,

+ 75% de progrès sur l’ensemble des points ci-dessus,

+ 90%  pour la concentration

 

Trois autres tests ont été faits par

Docteur Barabra Xilson, pédiatre, chef du service de neuropsychologie, North Shore University Hospital de New York, USA ;

Docteur Byron Rourke, chef du service de neuropsychologie, hôpital de Windsor au Canada ;

Docteur Tim Gilmore, au centre MDS de Toronto, Canada. (Gilmore, T.M. (1982), Results of a survey of children's performance on a variety of psychological tests before and after completing the Tomatis program. Rexdale, Ontario : MDS Health Group Ltd.)

 

Ces tests ont mis en compétition la méthode Tomatis et d’autres méthodes pour venir en aide aux enfants dyslexiques.

La méthode Tomatis est sortie largement première.

Devant ces résultats le centre de Toronto a développé un programme d’écoute pour les écoles qui veulent aider les enfants en difficulté. Ce programme est utilisé par de nombreuses écoles canadiennes.

Mais malheureusement en France il n’y a pas d’école qui pratiquent cette méthode et il y a peu de centres Tomatis. D’où l’intérêt de la Thérapie par le Son de Patricia Joudry !

 

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Témoignages sur la dyslexie
Pat Enghers, RN, Victoria, Colombie Britannique, Canada :
" La dyslexie de mon fils Marty a été diagnostiquée en première année et depuis il a suivi un cursus spécial. Il a commencé à écouter la Thérapie par le Son dans le courant 1er trimestre de la 8ème année (l’équivalent de la 4ème en France). A la fin du 1er trimestre le Directeur des Études et les professeurs et conseillers pédagogiques m’ont dit qu’il ne pourrait pas terminer l’année compte tenu de ses problèmes (ne comprend pas ce qu’il lit, inattention, difficulté de mémorisation). Néanmoins nous avons pu les persuader de le garder et laisser une chance à la thérapie d’agir. Marty a écouté les cassettes toutes les nuits pendant 9 mois. Il a lui-même remarqué que son audition et sa concentration avaient fait des progrès, déjà seulement après 3 semaines. Et puis un jour il est rentré de l’école tout excité en disant : « Vous savez, j’ai l’impression que je deviens plus intelligent ! J’étais en train de faire une interro ce matin et au milieu j’ai réalisé que j’avais compris tout ce que m’avait dit le professeur. Je savais les réponses et j’arrivais à les écrire facilement ! » .
A partir de là il est devenu plus heureux, relax. Il s’est beaucoup amélioré en maths et en anglais….
Il a pu terminer ses études sans problèmes et travaille maintenant à temps plein."

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